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Europe – Asie

 Publié par à 20:56
Oct 122010
 

Décidément, la Belgique ne se lasse pas des rendez-vous mondiaux du ping. Après avoir organisé la Coupe du Monde en 2005 et 2008 au Sart-Tilman, et avant de mettre sur pied le top 12 européen dans ce même Country Hall liégeois (février 2011), Philippe Saive – via sa société Philippe Saive Management – propose un autre événement d’envergure internationale : un duel Europe-Asie. Une confrontation abandonnée à la fin des années quatre-vingt et remise au goût du jour depuis 2009.

Aucune chance pour le «Vieux Continent», serait-on tenté de se dire… «Si c’était un match entre la Chine et l’Europe, c’est vrai que ça serait mission impossible, nuance Jean-Michel Saive. Mais là, vu le règlement (NDLR : un seul représentant par pays, avec dérogation possible pour le pays organisateur), il n’y a qu’un Chinois présent ». Les numéros 3, 4, 5, 6 et 7 mondiaux, tous citoyens de l’Empire du milieu, sont donc restés à la maison. Tant mieux pour le suspense, car, pour donner une petite idée de la richesse du ping chinois, on rappellera que son équipe nationale avait battu le «reste du monde» 5-0 en juin passé.

Ma Long pas à 100 %

Une chance d’autant plus grande pour Boll & co que Ma Long, numéro un du moment, ne sera pas au top. Blessé à un genou, il a tout de même fait le déplacement (il voyageait la nuit dernière et devait arriver en Belgique ce matin) et voulait s’aligner coûte que coûte. Peut-être la perspective d’affronter Boll et Samsonov en année de championnat du monde… et le prize-money de 60 000 ?à se partager entre les vainqueurs l’ont-ils motivé. Avec un leader qui boîte, le continent asiatique sera donc nettement déforcé.

Il n’empêche, comme le rappelait le président du comité technique de la fédération asiatique, «c’est la crème de nos joueurs qui s’est déplacée ici. Il suffit de regarder le classement mondial pour voir qu’on a aligné notre meilleure équipe. Nous nous sommes déjà imposés deux fois en Asie, nous souhaitons gagner ici, mais nous savons que nous aurons, en face, de sérieux adversaires. » La présence de Park Do Cheon témoigne de ce souhait de l’Asie de pérenniser l’événement. «Nous cherchons à trouver une date qui nous permettrait de proposer cette rencontre le week-end, s’excuse presque le président de la fédération européenne, l’Italien Stefano Bosi, histoire de pouvoir programmer les rencontres l’après-midi et ainsi éviter que le match soit diffusé en pleine nuit en Chine .» Car si l’Europe peut rivaliser à la table, elle est encore à des années lumières du continent jaune sur le plan des retombées, liées en grande partie aux droits télévisés.

Source : L’avenir

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